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Photo du rédacteurMarie-France Lesage

POLOGNE

Dernière mise à jour : 11 août


Wrocław - Hala Targowa


Pourquoi l´Est nous semble t-il toujours si loin?

La Polonie, comme disait Alexandra, notre étudiante équatorienne, celle dont la dyslexie poétique lui avait fait manger de la crouchoute en Alsace, est aussi proche que la Méditerranée. Nous avons franchi les neuf cents kilomètres pour la rejoindre en une journée via le dense et rapide réseau autoroutier allemand.


Varsovie - quartier de Praga


Quand on dit Pologne, à quoi pensez-vous?



Aux forêts…

Le pays ne m’a pas laissé l’impression d’être couvert de forêts denses et profondes si ce n’est les nombreuses pinèdes le long des routes. Nous avons trouvé le paysage assez plat et monotone, beaucoup de cultures et de magnifiques prés fleuris. Cependant, les feuillus abondaient à la frontière tchèque et slovaque, dans les Monts Tatras, un haut massif des Carpates. À la frontière biélo-russe, près de Białowieża nous avons marché aux limites de la forêt primaire ainsi nommée car l’homme ne l’a jamais exploitée. C'est une immense zone naturelle plate et marécageuse qui se partage entre les deux pays. Le parc est repris au patrimoine de l’U.N.E.S.C.O. et son accès est strictement réglementé, on ne peut y pénétrer qu’accompagner d’un guide. Le bison a été réintroduit dans cette ancienne réserve de chasse du tsar. En 1919, au moment où le pays retrouvait sa souveraineté grâce au traité de Versailles, tous les bisons avaient disparus, victimes du braconnage.

Notre logeuse nous avait indiqué un chemin Zebra - Zubra qui nous permettait d’entrer seuls dans la forêt primaire. Les espèces d’arbres étaient les mêmes que dans nos forêts : pin sylvestre, épicéa, charme, chêne, hêtre filant en hauteur vers la lumière, des plantes calcicoles: géranium Robert, fougère, aspérule, oxalis, ortie, myosotis, reine des près, épiaire, ail des ours, carex, prêle, mercuriale, orchidée et quelques moustiques mais rien de dramatique. ces plantes poussaient dans les trous de lumière laissés par quelques arbres effondrés. Un caillebotis nous préservait de la boue et du terrain marécageux.





Aux camps de concentration….

Nous sommes passés près d’Auschwitz- Birkenau, Treblinka, Gross-Rosen en faisant le tour du pays mais nous ne les avons pas visités. Nos lectures nous avaient suffisamment renseignés sur ces horreurs sans céder au tourisme de mémoire. À Varsovie, il ne reste que quelques fragments du mur qui entourait le ghetto, les limites sont visibles au sol, marquées par une ligne qui court notamment sous le palais de la culture construit par les Soviétiques. Cependant, j’ai visité le ghetto avec Malaparte - écrivain, journaliste et correspondant de guerre - en lisant le descriptif poignant et glaçant qu'il en a fait dans Kaputt, roman paru en 1943.


À l’Ukraine, pays limitrophe et en guerre…

La Pologne, membre de l’Europe, soutient l’Ukraine contre la Russie et a accueilli près d’un million de réfugiés alors que la France où le thème de l’immigration enflamme les tribuns du RN, en a enregistré 67.000.


Varsovie - manifestation sur le ryek.


À la pluie, au temps froid et rigoureux…

Vous ne me croirez peut-être pas mais pendant qu’en ce mois de juin il pleuvait tous les jours en Belgique, nous avions un temps splendide de 24° à 30°. Je dois reconnaître que nous avons quand même eu deux, trois jours de grisaille. Les marchands de fraises trônaient à tous les coins de rue, proposant des fruits savoureux et charnus dans de petites caissettes rectangulaires de bois blanc tressé.


À de la nourriture grasse et bourrative…

Nous avions souvent des difficultés à trouver un restaurant où manger de la cuisine locale. Les enseignes de pizzeria et de kebab étaient plus fréquentes que celles des restauracja mais en cherchant un peu, nous trouvions à manger du zurek - une soupe aigre garnie d’un œuf cuit dur et de rondelles de saucisse, des truites, du tatar de bœuf, du bortsch ou du golabki - des feuilles de chou farcies, nappées de sauce tomate, pour un prix très démocratique allant du moins cher, 12,00 €, au plus couteux, 50,00 €, prix pour deux personnes.



Comme en Angleterre, où j’adore déguster un Afternoon tea, je pouvais m’en donner à cœur joie dans les kawiarnia, des salons de thé plus charmants les uns que les autres et superbement achalandés en délicieuses pâtisseries. J’ai gardé un agréable souvenir d’un après midi à lire dans le jardin baroque d'Ossilinow de Wrocław où les moineaux s’enhardissaient à venir picorer les miettes de mon gâteau. À Cracovie, dans l’ancien quartier juif de Kazimierz, nous avons savouré au son de tangos polonais de l’entre-deux-guerres, dans un intérieur suranné, chargé de livres, de cotonnades, de vaisselles fleuries, de plantes, de tableaux et de souvenirs, du « Gefilte fish », un plat emblématique de la cuisine ashkénaze que je retrouve souvent dans mes lectures. Le quartier de Kazimierz regorge de restaurants et cafés alternatifs. L’un deux, à notre grande surprise, était une ancienne synagogue. Ne comprenant pas les inscriptions sur les murs, il a fallut que je demande à Mr Google quel était ce magnifique bâtiment où nous dégustions une savoureuse bière polonaise. Et comme toujours, il m'a donné la réponse!



À Bielsk Podlaski, à la frontière biélo-russe, le restaurant était vraiment démocratique : une soupe pour 2,5€, une côtelette pour 6,00€, une truite pour 4,00€ et une bière d´un 1/2 litre pour 2,00€. 



L'église de Bielsk Podlaski


À la religion…

L’Église catholique fait partie de l’identité du pays. Elle a énormément d’influence. Nous avons été témoin de beaucoup de piété.



Il y a également une importante communauté orthodoxe conséquence de l’occupation russe. Les chants polyphoniques sont de toute beauté, nous avons été les écouter, un dimanche matin, à Sainte-Marie-Madeleine, à trois stations de métro de la vieille ville Stare Miasto de Varsovie, pas loin des plages de la ville, sur la rive droite de la Vistule, dans le vieux quartier populaire de Praga. Dans l’église en croix, peinte de couleurs pastels, le gigantesque lustre jetait ses rayons sur les dorures de l’iconostase. Elle était bondée de femmes portant foulards, d’hommes recueillis et d’enfants s’avançant dans un va-et-vient constant, un cierge à la main, vers la Sainte Icône pour la baiser. À l'extérieur, de nombreuses personnes âgées mendiaient, assises sur le mur d’enceinte.

À Grabarka, un autre site orthodoxe, nous avons été surpris par l'amoncellement de croix déposées par les pèlerins autour de l’église.



Dans les Biezszcady, partie peu peuplée si ce n’est par les randonneurs et les lynx, au sud-est, aux frontières slovaque et ukrainienne, dans un magnifique paysage de montagnes, avec des lacs, des vallées aux prairies fleuries, nous avons découvert de magnifiques églises de bois catholiques ou orthodoxes, toujours protégées par des tilleuls centenaires et odorants. Cet arbre omniprésent dans le pays, donne son nom en polonais au mois de juillet.








Les Polonais sont très fiers de leur pape Jean-Paul II, élu en 1978, comme le premier pape non-Italien.



À Częstochowa, sur la colline de Jasna Góra, la Lourdes polonaise, les pèlerins viennent prier la vierge noire et son enfant. La foule y était si dense le dimanche matin que nous avons rebroussé chemin. Dans le roman d’Olga Tokarczuk, Les livres de Jakob, que j’étais en train de lire, Jakob est prisonnier au monastère de Jasna Góra et s’allonge de tout son corps sur le carrelage de l’église devant la Vierge noire.

À Gdansk lors de la grève du chantier naval de 1980, c’est l’église catholique qui a épaulé les ouvriers grévistes et leurs familles contre le pouvoir soviétique, la rencontre de leur leader Lech Walesa avec le pape avait été un moment décisif dans le déroulement des événements. Au sud de Wrocław -à prononcer Vrot’soif - les deux temples protestants de Jawor et Swinidca sont des chefs-d’œuvre d’architecture. D’immenses bâtiments pouvant accueillir 6.000 croyants, construits en bois au 17ème siècle suite au traité de Westphalie qui accordait aux protestants la liberté de culte. Ces derniers avaient reçu l’autorisation de construire leur temple en dehors de la ville, au-delà d’une portée de canon du centre et sans utiliser de pierres ou de matériaux pérennes. Apparemment, le bois est plus durable qu’ils ne le pensaient!


Swinidca


Jawor


À Grabow, en Silésie, assise sur la terrasse du Ryek, le nom donné à ces immenses places carrées qui marquent fréquemment le centre des villes, j’ai interrompu ma lecture en entendant des chants religieux à proximité. Ils émanaient des hauts-parleurs extérieurs de l’église voisine où une centaine de paroissiens s’étaient réunis pour la célébration de la messe. Le lendemain, les mêmes enceintes nous réveillaient à 7h30!


Cracovie - Cathédrale du Wawel



Varsovie - Basilique des Franciscains - Décoration Art Nouveau


Aux belles Polonaises…

Je me souviens mieux des endroits que j'ai visité quand j’y ai fait de belles rencontres.

En Pologne, il n’y en a pas eu beaucoup même si le service dans les hôtels et les restaurants était impeccable, les conversations étaient toujours uniquement professionnelles. La première rencontre, c’était à Debizce, un village au nord de Wrocław surnommée La Venise polonaise . Il n’y a pas de rue, les dizaines de maisons sont jetées dans la nature comme des dés sur un tapis. Elles possèdent toutes de grands jardins fleuris. Jola, la tante de notre ami Jean (Janusz pour Jola), nous a accueilli comme des membres de sa famille dans la maison de la grand-mère, un bâtiment traditionnel sans étage, construit avec de gros madriers de bois qui s’entrecroisent aux coins. À l'intérieur, les photos souvenirs ornent chaque espace libre que ce soit sur les meubles ou sur les murs. Elle nous avait préparé des plats locaux : du bortsch, des kotlets de porc avec des raviolis silésiens qui ressemblent à des gnocchi, des légumes en saumure et des carottes cuites. Comme Jola ne parle pas anglais et nous le polonais, c'est grâce à Google translation que nous avons pu communiquer tout l’après-midi. Elżbieta, son amie et voisine, prof de religion à la retraite, ancienne membre du syndicat Solidarność, nous a expliqué pas mal de choses. Nous connaissons à présent Sainte-Faustine et la représentation qu’elle fit du Jésus de la Miséricorde que nous retrouverons les jours suivants dans les nombreuses églises visitées.

La deuxième rencontre, ce fut avec Johanna, à Sasnowka. À travers un paysage rural, sans aucun relief, bordé de villages coiffés de nids de cigognes, de pinèdes, de forêts de chênes, de crucifix enguirlandés de rubans multicolores, de vierges exhortant un ciel superbement bleu, une route rectiligne où les camions se raréfiaient, nous avait amenés devant sa maison d’hôtes.


Sasnowka


En route vers sa résidence, j’ai reçu un étonnant message SMS :

Warning! BAN on staying in the Polish Area near the Belarus border. Unauthorized crossing is forbidden. Soldiers may use wapons. Turn back immediately!

Certains de notre réservation chez Johanna, nous avons continué, sans incidents, dépassant quelques camions militaires et une béguine à vélo, voile au vent, portant gilet fluo et lunettes de soleil. La maison est au bout du village, au bout du chemin qui entrait dans les bois, au bout du pays à 4 km de la frontière avec la Biélorussie accusée par l’UE en 2021 d'avoir organisé des mouvements migratoires pour se venger de ses sanctions. Minsk alimenterait l'afflux de réfugiés, principalement venus du Proche-Orient, en délivrant des visas et en affrétant des vols vers la frontière polonaise. Le président biélorusse, soutenu par la Russie, a démenti toute instrumentalisation des migrants.



Dans la maison de Baba Yaya, l’ogresse de la tradition slave, la sorcière de Hans et Gretel, qui jouxtait la nôtre, une classe d’enfants se défoulait. Ça criait, ça chantait, ça hurlait.



C’est ainsi que j’envisageais notre agryturismo : une terrasse, des pépiements d’oiseaux et moi assise lisant et somnolant légèrement puis réveillée brusquement au bruit d’une averse torrentielle qui n’était que le vent chahutant dans les feuilles des bouleaux qui m’encerclaient. Je devais certainement perturber un couple de rouge-queue à front blanc car ils n’arrêtaient pas de pépier et de voleter par saccades vers ma terrasse. Je les quittais du regard pour reprendre la lecture de Traverser les forêts de Caroline Hibault me retrouvant au propre comme au figuré dans la même forêt que celle où se débattaient ses protagonistes.

Sur les conseils de notre hôtesse, nous avons emprunté ses vélos pour rejoindre le lac de Topilo sur une route droite et monotone, les nombreuses allées perpendiculaires qui pénétraient dans les bois étant interdites à toute circulation même pédestre. La rectitude de leur tracé était un peu rébarbative, nos chemins ardennais sont bien plus bucoliques. Avec ces tensions aux frontières et la guerre en Ukraine, Johanna se plaignait du manque de logeurs, elle avait du prendre un autre boulot pour faire vivre sa famille.


De vieux hôtels…

L’offre de logements est bien fournie. Nous avons trouvé dans la station thermale de Polanica Zdrój, un hôtel avec Wellness, dans les Beksides, le pensjonat WisIa qui ne ressemblait en rien au pensionnat de mon adolescence, c’était un hôtel traditionnel à l’extérieur de bois vert festonné de frise mais à l’intérieur nouvellement modernisé au carrelage blanc brillant. Nous avons logé dans le château de Dobrieka au parc arboré d’arbres séculaires et dans des appartements formatés pour des locations booking.com comme à Zamość, une superbe ville du nord-est près de la frontière ukrainienne inspirée de la renaissance italienne et de la ville de Padoue, comme à Gdansk où les nouveaux immeubles construits sur les nombreuses friches industrielles sont destinés à des locations touristiques, comme à Varsovie et Cracovie où le samedi soir, c’est la java, la Saturday night Fever des jeunes fêtards européens qui empêchent les autochtones et les vieux comme nous de dormir, comme à Sanok, au Royal Palace qui le week-end se transforme en dancing. Les prix de nos logements variaient de 40,00 à 110,00 € la nuit.


Samedi soir à Varsovie


Des villes historiques…

Les villes polonaises ont une histoire impressionnante. Elles ont subi de nombreuses dominations ; des Prussiens, des Autrichiens, des Russes, des Nazis, des Soviétiques. Les bâtiments et les églises en sont les principaux témoins, leur architecture présente une foison de styles : traditionnel, gothique, renaissance, art nouveau, baroque ou hollandais comme dans la ville de Gdansk où le commerce avec les villes flamandes étaient florissant au 17ème siècle, les briques alourdissaient les nombreux bateaux qui venaient charger du blé dans la ville hanséatique et servaient à construire ces maisons aux pignons crénelés, jumeaux de ceux érigés à Bruges ou à Amsterdam.






Gdansk


À Varsovie, le controversé et gigantesque palais de la culture, souvenir du stalinisme, s’affiche déjà sur la ligne d’horizon, un quart d’heure avant d’atteindre la capitale.




Varsovie, le palais de la culture


La bibliothèque de l’université se veut plus discrète sous son armature de cuivre vert-de-gris et les jardins qui la recouvrent, une vraie bibliothèque verte, comme celle que je lisais dans mon âge tendre.



Bibliothèque de l'université de Varsovie.


À Wrocław, Zamość, des ryneks immenses, aux maisons de couleurs vives ou pastel, aux hôtels de ville imposants et en ce mois de juin, en fin d’année scolaire, quadrillés par de nombreux groupes d’écoliers et de jeunes étudiants.



Zamość


Certaines villes ont été complètement détruites pendant la Deuxième Guerre mondiale et comme Varsovie entièrement reconstruites à l’identique par les habitants fiers de leurs villes et de leur culture.


Varsovie - Bâtiment reconstruit à l'identique en 1954, la date est sur le pignon.


Gdansk - anciens entrepôts


De mauvaises routes…

Les routes sont magnifiques, les conducteurs polonais très courtois mais il y a de nombreuses limitations de vitesse. Le pays est entouré par l’Allemagne, la Tchéquie, la Slovaquie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Lituanie et la Russie, l’enclave de Kaliningrad est à quelques kilomètres de Gdansk. 

Uwaga na tosie, je ne comprends pas le polonais mais bien le pictogramme qui me signale que des orignaux peuvent traverser l’autoroute. Nous allons ouvrir l’œil!


Des musées…

Il y en a de nombreux. Nous avons adoré celui du Néon à Varsovie,


Extérieur du musée du néon - on ne peut pas photographier à l'intérieur! -


du Dépôt à Wrocław qui explique le conflit de la deuxième Guerre mondiale, la ville détruite à 70% a été la dernière à se rendre le 6 mai 1945. Toutes les villes polonaises ont payé un lourd tribut pendant la période nazie, 2,9 millions de juifs ( 88% de la population juive polonaise) et 1,5 million de Polonais sont morts pendant cette invasion. Nous avons apprécié le musée Solidarność à Gdansk dont les grèves avaient marqués l’actualité de nos vingt ans.








Il est construit sur l’ancien chantier naval, à présent ouvert au public. Les friches se couvrent de nouveaux buildings mais d’anciens entrepôts sont encore utilisés par des entreprises de réparation de cargos et de yachts, certains sont aménagés en appartements, d’autres servent d’ateliers aux artistes - en regardant au-delà des fenêtres éventrées d'un hangar, j'ai sursauté face à l'installation d’une centaine de rats en plastic. Dans le port, les cigognes sont de fer, de grands oiseaux métalliques le bec penché vers la mer, ce sont des grues, sans plumes, celles qui ne migrent pas vers le sud l’automne venu. De petits bars sont ouverts dans quelques containers au bord de l’eau, des gens promènent leur chien, des amoureux s’embrassent dans les herbes folles à côté des pêcheurs et les fêtards du vendredi, vont danser toute la nuit dans cette friche industrielle, au bord de l'eau, loin de la ville, loin des habitations.



Ancien chantier naval de Gdansk


Le chantier naval était une ville dans la ville avec plusieurs milliers de travailleurs, des crèches, un cinéma, des sections sportives, des buffets, kiosques, bibliothèque et tramway.




Nous avons été déçu par la visite des mines de sel de Wieliczka, déjà en activité au Moyen-âge et fer de lance du tourisme dans les environs de Cracovie. Beaucoup de kilomètres sous terre, beaucoup de statues, de business pour une vieille

exploitation qui a enrichi le royaume de Pologne.


Chopin…

Bien entendu, nous avons été à un récital de piano donné à Varsovie par Tomasz Zając. Chopin dont le père était originaire de Lorraine est une gloire nationale.


La mer Baltique…

Nous avons visité Gdansk, la perle de la Baltique et ancienne ville hanséatique. C’est ici, à Dantzig - son nom allemand - que la Deuxième Guerre mondiale a commencé en septembre 1939. Nous avons pris le train pour rejoindre la station balnéaire de Sopot qui avec Gdynia et Gdansk forment la Triville, une entité de 35 km de long. Malheureusement, nous n’avons pas pris le temps d’arpenter toute la côte.



En trois semaines, nous n’avons fait qu’apercevoir la Pologne. Il y a encore tant de régions à visiter : Les lacs de Mazurie, région limitrophe de la Russie , les nombreux parcs nationaux comme Słowiński sur la Baltique, les châteaux comme Malbork, les villes comme Poznań, Lublin, Łódź et toutes les nombreuses richesses dont regorgent le pays.

Nous sommes repassés à l'Ouest d'une seule traite, 1.300km de Gdansk à la Belgique.

Les limitations de vitesse étaient inexistantes sur une grande partie du tronçon, tout comme les ralentissements et les travaux.

Les frontières de l'Europe ne sont pas si lointaines !


Reflet à Varsovie


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